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L​é​gendes du Val

by Ian Fournier

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1.
2.
Voici l’histoire d’un jeune garçon arrivé tout droit du Vermont Sa mère élevait ses bambins, son père construisait des moulins Déjà à l’âge de 16 ans, responsable et travaillant Henry était souvent homme de maison Avide de découvertes et rempli de débrouillardise Il parcourait les forêts vertes dans le soleil ou dans la brise Et plusieurs fois à pied jusqu’au Vermont il se rendit Pour y acheter des outils utiles à la maison Henry dans tes aventures aurais-tu vu dans le futur Que dans un coin d'nature sauvage Tu installerais tranquille Le village de Lawrenceville Vers Warden en expédition Henry se perdit pour de bon Dormir dans un arbre en priant ce n’est pas ce qu’il y a de plus Au réveil retrouvant son chemin il tomba sur un lieu spécial Un endroit vraiment idéal pour l’installation d’un moulin Henry dans tes aventures aurais-tu vu dans le futur… Maintenant marié à Polly Day, il cherche un coin pour s’installer Le hasard voulut qu’il retrouve où il s’était perdu Et sur le bord de la rivière noire commença une nouvelle Henry dans tes aventures aurais-tu vu dans le futur…
3.
Au début c’était des Abénakis Qui voyageaient dans ce coin de pays Nomades sur la trace des troupeaux Leur savoir et leurs maisons sur le dos Un peu plus tard une poignée d’Anglais Arrivés tout droit de Nouvelle-Angleterre Ont commencé à défricher la terre En pensant enfin y trouver la paix En plein cœur de ces vallons harmonieux On sent l’âme et le courage de tous ceux Qui ont choisi de planter leurs racines Au milieu du village dans les collines Puis vint la seconde guerre d’indépendance Et tous ceux qui ne prêtèrent pas serment Furent contraints de quitter leurs dépendances Laissant derrière eux les maisons, les champs 12 ans plus tard, les colons revenaient Pour démarrer la course des moulins Le vent de guerre souffla sur les chemins Plusieurs réfugiés écossais En plein cœur de ces vallons harmonieux… Après ce sont des Canadiens français Armés de leur courage qui s'installaient L’entraide de ces périodes d’extrême misère Fit naître une communauté solidaire En plein cœur de ces vallons harmonieux…
4.
Certains jours je crois apercevoir par ici En observant la rivière Saint-François Un canot d’écorce avec une pagaie de bois Et le camp temporaire des Abénakis C’était il y a quelques lunes sur le grand territoire Un enfant qui semblait doté de pouvoirs Les yeux vers le ciel il parlait couramment aux astres Et ses visions prévenaient des désastres Il avait nom Esprit qui danse, c’était un garçon courageux On pouvait voir l’intelligence lui briller dans les yeux Ses frères se préparaient à devenir chasseurs de bêtes à poil Lui disait, moi j’serai un chasseur d’étoiles Comme les autres algonquiens, sa tribu voyageait Sur la trace des orignaux Avant chaque départ les anciens le consultaient Pour suivre le chemin vers les troupeaux Il avait nom Esprit qui danse… Il parlait souvent de l’endroit où la rivière fait le serpent Il disait que c’était là qu’il parlait au vent Qu’il chantait pour le soleil, pour la pluie et que durant la nuit Porté par d’invisibles voiles, il partait chasser les étoiles Il portait fièrement son collier fabriqué de morceaux d’étoiles, ramassés le jour, qui brillait de mille reflets sous la lumière de la lune En vieillissant Esprit-qui-danse devint guérisseur Au service de ses frères et sœurs En marchant dans les bois, il parlait encore souvent
5.
Miller était un employé très compétent du Moulin à laine d’Ulverton Il montait tous les équipements, les machines qui pesaient des tonnes Ingénieux technicien il savait se servir de ses mains, Miller Il travaillait pour le Moulin Blanchette depuis 5 ans et quelques miettes Quand une nuit un curieux étranger vint lui proposer un marché Sa famille dans le besoin il savait compter sur ses mains, Miller Et quand l’étranger repartit… Les lourdes pièces volèrent devant ses yeux Les machines se réassemblèrent Et le moulin jusqu’alors paresseux Se mit à rouler à la vitesse de l’éclair Le lendemain ses patrons subjugués offrirent à Miller une solide augmentation La fabrique connut ses meilleures années, les dollars rentraient par millions La fortune lui souriait enfin, il s’en frottait les mains, Miller Trois ans plus tard vint frapper à sa porte un vieux mendiant vêtu de loques Miller fit chasser l’inconnu, emmenez ça hors de ma vue Alors un grondement soudain lui fit trembler les 2 mains, Miller Et du moulin on entendit Un puissant vacarme et on vit Les lourdes pièces voler dans les airs Avant de s’écraser par terre Le lendemain ses patrons subjugués donnèrent à Miller son congé Le moulin à moitié dévasté on fut obligé de fermer À qui as-tu serré la main l’autre nuit près du tracteur, Miller?
6.
Y’avait l’magasin général, l’église et puis l’hôtel central Les fermes et les écuries Dans cet ancien Canton d’Ely où poussaient les oignons et l’ail Les gens gagnaient durement leur vie Ne dérangez pas l’inventeur… La place s’appelait maintenant Valcourt, y’avait plus de maisons autour Et d’enfants dans les foyers Puis marqué sur un bâtiment en lettre rouge sur fond blanc On lisait Garage Bombardier Ne dérangez pas l’inventeur qui travaille sans compter les heures Sur un nouveau prototype qui ira plus loin et plus vite Quand il rêve du nouveau bolide qui sera plus beau et plus rapide Dans son garage, au travers des moteurs, ne dérangez pas l’inventeur Ne dérangez pas l’inventeur Y’avait les hivers immobiles, les gens prisonniers des collines Et les chevaux épuisés Il fallait déjouer ce piège et ces tempêtes qui assiègent Tous ces villages isolés Ne dérangez pas l’inventeur… Y’avait maintenant la grande usine d’où on sortait 200 machines et plus En une seule année L’audace mêlée d’acharnement fit place sur 5 continents Aux inventions de Bombardier Ne dérangez pas l’inventeur…
7.
À l’époque où se situe l’histoire, on fabriquait de la poudre noire Pour la chasse et pour le combat Cette poussière valait de l’or et l’argent roulait à Windsor Loin du vacarme des guérillas C’était la guerre de Sécession et l’usine fonctionnait à fond 56 bâtiments sur le terrain 60 employés au moins qui fabriquaient les munitions Sous la menace de l’explosion Ça s’est passé à la Poudrière de Windsor À l’époque où se situe l'histoire, les accidents étaient possibles Les travailleurs en devenaient la cible C’était un métier dangereux, mais fallait gagner sa pitance Alors plusieurs d’entre eux tentaient leur chance Ça s’est passé à la Poudrière de Windsor La Presse – 17 juillet 1901 À 1h30 minutes de l’après midi hier, une explosion épouvantable accompagnée de tremblements de terre est venue secouer la population de la jolie petite ville de Windsor Mills et mettre la terreur dans les âmes. À 1h30, on ne sait pourquoi, la bâtisse où était Aubin et qui contenait à peu près 75 livres de poudre fit explosion. Aubin était pourtant un employé fiable de 11 ans de services. Le malheureux fut projeté à 150 pieds dans les airs et fût recueilli dans un champ voisin. Depuis 40 ans, c’est la 5e fois qu’une explosion à lieu. À l’époque où se situe l’histoire, on fabriquait de la poudre noire Pour la chasse et pour le combat
8.
Grand malheur a celui à qui comme le duc de Richmond L’orgueil fit perdre la raison Embarqué à Québec vers Niagara sur la rivière Saint-François Naviguant sans compter les heures, le duc allait rendre visite à sa sœur Qui avait épousé le lieutenant-gouverneur du Haut-Canada Un dénommé Maitland Grand malheur a celui à qui comme le duc de Richmond L’orgueil fit perdre la raison C’est au cours d’un arrêt qui allait se transformer pour lui en cauchemard Qu’il voulut flatter un renard captif qui le mordit vif À la main gauche, on l’informa alors qu’un médecin ayant gradué d’un collège médical aux États-Unis était installé à juste un mile mais le duc répondit qu’il y avait un médecin très compétent de l’armée britannique à Sorel et qu’il ne souhaitait pas être soigné par un toubib Yankee Grand malheur à celui à qui comme le duc de Richmond L’orgueil fit perdre la raison Il rendit donc visite à sa sœur mais en revenant par le canal Rideau qui était partiellement construit à cette époque : Ce fût un pénible voyage, l’Angleterre il ne reverrait point Car faute d’avoir vu un médecin à temps, le duc succomba à la rage Il fut pris d’horribles fièvres et d’un atroce délire dans lequel on pouvait encore entendre par bribes : Il y a un médecin très compétent de l’armée britannique à Sorel. Je ne souhaite pas être soigné par un Yankee Grand malheur à celui à qui comme le duc de Richmond L’orgueil fit perdre la raison
9.
Aux pieds des monts Stoke vivait un troubadour Qui avait parcouru les cours de centaines de royaumes Son chant et sa musique à l’étranger reconnu Il revint les pieds nus, la tête pleine de récits poétiques C’est tout près de ces monts qu’il trouva la forêt Ses odeurs et ses secrets, ses toits de feuilles Ces fruits qu’on cueille qui apaisent les plaies Et apportent la paix au musicien Au pied des monts Stokes habitait un géant Qui avait ravi des milliers de gens avec sa chanson folk Sa plume délicate et sa voix de velours Ses doigts joueurs de tours sur une guitare aux mains d’un acrobate C’est tout près de ces monts qu’il retrouva la pluie Celle qui lave, celle qui luit Qui rythme les rêves égarés attendrit les pensées Et apporte l’été au musicien Au pied des monts Stokes habitait un seigneur Qui éclairait les cœurs semait des roses Aux jardins intérieurs C’est tout près de ces monts qu’il trouva le soleil Et ses rayons chauds qui réveillent Trouva la femme et les enfants qui font du quotidien L’univers vivant du musicien
10.
Dans le joli Canton-de-Melbourne vivait un grand magicien Sa baguette un pinceau qui tourne de tous bords entre ses mains C’était un peintre fabuleux reconnu dans nombre de pays Qui a passé toute sa vie entre le rouge, le jaune, le bleu Très jeune la passion s’empara de cet artiste audacieux De longs voyages il entama pour remplir de beauté ses yeux Berlin, New York, Munich, Paris, Anvers et Londres, il étudie Les techniques des maîtres anciens pour peaufiner toiles et dessins Que partout au pays on se souvienne Du génie de Frederick Simpson Coburn Le magicien illustrateur dessina pour plusieurs auteurs Depuis le poète Drummond jusqu’aux œuvres d’Edgar Allan Poe Puis la passion des paysages le prend, il transpose en image Le labeur des chevaux dans le froid au cœur de l’hiver québécois Que partout au pays on se souvienne Du génie de Frederick Simpson Coburn Dans le jolie Canton-de-Melbourne vivait un grand magicien Sa baguette un pinceau qui tourne de tous bords entre ses mains En explorateur accompli il se met à la photographie Et complète ainsi l’horizon de ses splendides créations Que partout au pays on se souvienne Du génie de Frederick Simpson Coburn
11.
En 1857 dans le nord du Canton-de-Stukely Un petit village était né Rappelant sans doute le site de Sainte-Anne-de-Beaupré Fut nommé Sainte-Anne-de-la-Rochelle Sillonnant dans les collines des francophones défricheurs Y avaient bâti leurs demeures Parmi d’invisibles ruines laissées par les chasseurs-cueilleurs Par la Couronne, chassés ailleurs 1884 cette charmante petite paroisse Comptait déjà près de 1000 âmes Des hommes et des femmes qui trimaient dur trimaient tard Quand arriva le curé Lessard Était-ce son excès de zèle pour la construction de l’église Qui tua le curé Lessard Nouveau curé, nouvelle vision, y’a trop de monde dans la maison Il faut bâtir une autre église Avec dévouement et entrain un bon nombre de paroissiens Participèrent à cette grande entreprise Était-ce son excès de zèle pour la construction de l’église Qui tua le curé Lessard Où la malédiction cruelle de la légende des 2 églises Nul ne le sut, nul ne le sait encore Quand le bâtiment fut terminé on pouvait voir au loin dressé Deux églises dans la nuit entre brume et lune qui luit Le curé pris d’étrange fièvre, tremblant et blanc comme un cierge Mourut dans d’étranges angoisses en abandonnant sa paroisse Était-ce son excès de zèle pour la construction de l’église…

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Ian Fournier et Laurent Frey présentent le livre-disque Légendes du Val. Le livre-disque comprend 10 chansons écrites et composées par Ian Fournier accompagnées d’un magnifique livret sur lequel on peut admirer les photos peintes de Laurent Frey qui illustrent chacune des pièces. Les 2 artistes ont exploré des lieux, lu plusieurs ouvrages historiques sur la région pour arriver à présenter au public leur vision de la MRC du Val-Saint-François. Aux voix et aux guitares de Ian Fournier s’ajoutent aussi sur le disque les narrations de Gaston Michaud, Nick Fonda, Teresa Coburn, Yvon Martin et Pierre Morais. Les artistes présentent des œuvres sur les municipalités de Richmond, Lawrenceville, Racine, Sainte-Anne-de-la-Rochelle, Canton-de-Melbourne, Stoke, Valcourt et Windsor. Légendes du Val jette un regard sur la richesse patrimoniale et historique d’une région qui a été longtemps habitée par les Abénakis avant de faire place à la colonisation des loyalistes anglais, des Écossais, des Irlandais et des Canadiens français.

credits

released June 12, 2013

Voix, guitare acoustique, guitare classique, basse, paroles, musique et prise de son : Ian Fournier
Narrations : Gaston Michaud, Pierre Morais, Nick Fonda, Teresa Coburn et Yvon Martin
Mixage et Mastering : Alex Bouthillette au Studio Oblik
Photos et conception graphique : Laurent Frey
Production : IFMusiques et évoé
© Ian Fournier 2013 (socan)
Réalisé au printemps 2013
Ce projet à été rendu possible grâce au soutien financier du programme : Fonds d’initiative culturelles du Val-Saint-François.

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Ian Fournier Sherbrooke, Québec

Auteur-compositeur-interprète singulier, guitariste inventif à la voix sensible et à la plume vive et profonde, Ian Fournier propose des chansons fine et vibrantes où le désir de dire prédomine. Introspection, poésie, teintes d’humours et d’espoirs, l’artiste nous amène dans un univers intime où les réflexions côtoient les rires. ... more

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