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Sapiens

by Ian Fournier

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1.
Dans le sentier qui passait à l’arrière de ma maison J’allais dans mon jeune temps marcher En bas de la montagne de garnotte Qui soutenait la track de chemin de fer Reposait fier et grand le lac… Combien d’heures passées à regarder les vagues, les flots Qui ramenaient doucement des cadeaux Du bois pour les feux de plage, des radeaux, des coquillages L’imaginaire prenait le large Aujourd’hui j’n’ai qu’un fleuve C’est pourquoi je souhaite qu’il pleuve en masse Qu’une eau amer innonde les terres Qu’elle reprenne toute sa place Et qu’en moi l’eau reprenne toute sa place J’ai vu des canaux, des rivières, des ruisseaux et des mers Jamais respiré meilleur air J’ai pris des autos, des trains, des avions et des bateaux Jamais rien trouvé d’aussi beau Pour les jours où la ville me passe son trac J’ai peint en moi l’immensité du lac Quand la vie me fait trembler Je sais que je peux r’gagner Ce paysage d’enfance imprégné d’un silence opaque Et de l’immensité du lac
2.
Nomade 03:52
Il faut toujours se faufiler Pour échapper aux griffes des filets Il faut rester aux aguets Pour demeurer en marge des voies tracées Clandestin dans une civilisation Indigne qui saccage les rivières et les forêts Je suis un homme de paix Et mes rêves ont d'autres aspirations Nomade avec cartes d'identités Je cherche ma place sur une terre Fragmentée, compartimentée Où l'on a tracé des frontières Et entraîné des chiens pour les garder Dans le troupeau je me sens trop à l'étroit Et quand je m'éloigne je sais qu'on me montre du doigt Mais mon cour bat au rythme de l'expédition Et ma peau change avec les saisons Je suis un nomade avec cartes d'identités Quelque part mon esprit se souvient Des migrations, des parcours incertains Alors en moi des sens différents se réveillent Je m'en souviens mais maintenant ce n'est plus pareil Ici il y a le bruit des machines La gourmandise qui côtoie la famine On veut me récupérer mais moi je veux l'errance Je veux les routes désertes et le silence Je suis un nomade avec cartes d'identités Artistes, visionnaires, poètes et écrivains Révolutionnaires porteurs des idées de demain Infiltrez-vous, allez sur les chemins C'est maintenant de nous que ce monde a besoin Il faut mettre des plumes à nos cheveux Et des germes de splendeur dans nos yeux Si on veut un jour renverser la balance Si on veut les routes désertes et le silence
3.
Des centaines de milliers d'âmes Âmes d'hommes, âmes de femmes Qui s'entrecroisent et qui défilent Chacune dans sa bulle de verre Et c'est le désert Et c'est le désert dans la ville Tant de gens qui sont mes semblables Et la liste est interminable Pourtant chacun seul sur son île On se parle à peine des paupières Et c'est le désert Et c'est le désert dans la ville Tous égaux sur la même scène Mais par l'ego ou par la gêne Cloîtrés dans un silence austère Lèvres cousus par d'étranges fils Et c'est le désert Et c'est le désert dans la ville À l'intérieur des voix se mélangent Et je sens monter les sons Mais toujours l'idée que je dérange Entrave la conversation Je voudrais oser, je voudrais crier Retrouver l'esprit de communauté Découvrir l'autre pour mieux me connaître Pour grandir avant de disparaître Je rêve d'un immense champ de fleurs Dans le sable froid de nos peurs Quand se casseront les coquilles Qui nous poussent sans cesse à nous taire Dans ce grand désert, dans ce grand désert Les mots voleront sans béquilles Et fertiliseront la terre Quand tomberont les dernières grilles On verra naître la clairière
4.
L'inconnu 03:23
J'errais comme les autres dans la grande forêt Je cherchais quelqu'un que je ne connaissais pas J'ignorais tout de lui mais je savais Que cette quête guidait chacun de mes pas Je traversais des heures, des ombres, des lois J'allais dans cette vie en me tenant bien droit Conscient qu'à chaque minute je me transformais Que j'n'étais déjà plus c'que tout à l'heure j'étais J'ai rencontré les loups un soir sur le chemin Leurs cris fendaient la nuit, leurs crocs les destins Et en priant très fort pour n'pas qu'ils me dévorent J'ai sentis tout à coup qu'ils me léchaient les mains J'empruntais un sentier que j'connaissais par cœur Il m'avait si souvent conduit vers la défaite Fallait-il replonger dans d'anciennes douleurs Visiter pour comprendre l'orage et la tempête Je vis soudain quelqu'un près d'un arbre tombé À ma grande surprise l'inconnu m'a souri J'avais comme l'impression de voir un vieil ami Qui me tendant la main m'aurait pardonné Mais je compris bientôt et la gorge serré Je m'approchai de l'homme pour bien le regarder Mes larmes se mêlèrent à la question : pourquoi? Cet étranger n'était nul autre que moi J'errais comme les autres dans la grande forêt
5.
Les descendants d’Alexandre ont aujourd’hui le pied tendre Ils ont troqué l’épée pour une manette à zapper Et se méfient de l’effort, vautrés dans leur confort L’évolution du corps Autrefois vénéré comme un trésor Est un mythe oublié, bouffé par les termites Et l’humanité baîlle en attendant la suite Pendant qu’les singes commencent à nous faire des grimaces La technologie est en train d’affaiblir la race Les héritiers d’Hercule ont maintenant des biceps minuscules Les produits surgelés débordants d’additifs Les aident à conserver leur teint maladif N’ayant pas fait le lien Que c’que tu manges est c’que tu deviens Ils dévorent des scories en plastique, en bouteille Avec la sombre illusion qu’ils seront des merveilles Et les singes qui commencent à nous faire des grimaces La technologie est en train d’affaiblir la race Je cherche l’âme des vieux hommes dans le vent froid de l’an 2000 Dans la progression de la science, je sens s’éteindre les consciences Empêtrées dans une course imbécile Les petits fils de Goliath n’sont plus très solides sur leurs pattes Bourrés de médicaments approuvés par l’État Ils s’en vont titubant dans un très sale état Un cachet pour chaque petites plaies La chirurgie à la moindre anomalie Angoisse, dépression, les cerveaux en prison J’ai bien peur que la ville nous ait rendu débiles Pendant que les singes continuent de nous faire des grimaces La technologie est en train d’affaiblir la race Des sociétés d’aveugles qui jouent à pile ou face La technologie est en train d’affaiblir la race Soyons sérieux, il faut voir la vérité en face La technologie est en train d’affaiblir la race
6.
On voudrait voir au fond des miroirs Un corps de cristal, une image idéale Des loupes embrouillées nous parlent de beauté De renaissance et de fontaine de jouvence Les crèmes, les onguents, les poudres aux yeux Les beaux vêtements pour simuler qu'on est heureux Le besoin de prestige et la pression qui nous obligent Même quand on se sent laid, à mettre du maquillage sur nos plaies Éblouis par les eaux de Narcisse Nous voulons être beaux Même si ça nous plonge dans les précipices Partout on nous mitraille qu'le bonheur est dans la taille Dans des silhouettes parfaites retouchées à l'ordinateur Mais quand un jour le corps n'est plus d'accord La fissure nous scie de l'obésité à l'anorexie Éblouis par les eaux de Narcisse Nous voulons être beaux Même si ça nous plonge dans les précipices Il faut pour s'accepter avec aisance Quitter les mondes d'apparence Traverser de sordides deuils Mais l'espoir maigrissant à vue d'oeil Ne nous laisse que la panoplie des médicaments et des chirurgies Mais quand le couteau trace la peau Sa lame tranche souvent un morceau d'âme Éblouis par les eaux de Narcisse Nous voulons être beaux Même si ça nous plonge dans les précipices
7.
Des enfants 03:28
Des enfants à la tête des pays Des enfants derrière l'économie Des enfants qui gribouillent des lois Des enfants qui magouillent leurs droits Des enfants qui piétinent, qui salissent Et qui jubilent quand leur drapeau se hisse Et ça et là quelques adultes effrayés du saccage Les mains sur le visage Des enfants et leurs jouets d'acier Des enfants pyromanes allumés Des enfants aux désirs de vengeance Des enfants qui aiment la violence Des enfants dans leurs forêts de béton Qui aiment les arbres, cordés dans des camions Et ça et là quelques adultes qui survivent au naufrage Les mains sur le visage La terre tremble sous les pieds des petits Et rien ne semble calmer leurs appétits La terre vibre et les désastres vont finir Le jour où ils accepteront de grandir Ils accepteront de grandir Des enfants qui se croient éternels Des enfants qui prennent le monde pour une poubelle Des enfants brusques, vulgaires, impatients Et qui disent : nous sommes grands, forts et puissants Des enfants fiers et menteurs Qui ont des pierres à la place du cour Et ça et là quelques adultes retrouvés morts dans leur cage Les mains sur le visage La terre tremble… Des enfants inconscients et la rage dans le sang Des enfants au pouvoir depuis la préhistoire Des enfants dangereux et la haine dans leurs yeux Des enfants en colère qui réclament la guerre
8.
Sur ma page de terre j’imprime des pas En marcheur solitaire sans soucis des climats Et les peines et les doutes, les peurs que je maquille Sillonnent derrière ma route en lettre de fossile En lettres de fossile Sur ma page de terre je dépose des voix Un comédien qui erre entre les opéras Mes joies et mes victoires, mes bonheurs éphémères Vivent encore quelque part dans la mémoire des pierres Sur ma page de terre avec le temps qui fuit J’inscris mon itinéraire Sur ma page de terre mes idées se déploient Elles traversent les frontières et voyagent sans visa Je prépare aujourd’hui des rêves pour demain Des passages inédits vers de nouveaux chemins Sur ma page de terre avec le temps qui fuit J’inscris mon itinéraire
9.
La clef 04:07
Les émissaires de la fortune Ont mis leur déesse sur toutes les tribunes Son charme légendaire de sirène antique A déréglé les boussoles et même les esprits les plus saints sont devenus diaboliques Mais la richesse est sélective Elle choisit ses valets avec des yeux de détective Alors vermine et crapule ont sabordé la planète Et ils ont mis l’honnêteté aux fers à pourrir dans les oubliettes C’est la loi de la jungle et le plus fort l’emporte L’argent est la clé qui ouvre toutes les portes Pourquoi nous incliner devant ces tas de feuilles mortes L’argent est la clé qui ouvre toutes les portes Et dans la rue ont débarqué Des brigands, des voleurs, des juges et des huissiers Tous voulant prendre part aux plus vils trafiques Les yeux hagards intoxiqués par l’odeur du fric C’est la cupidité qui dicte désormais les actes Et ses démons n’en finissent plus de signer des pactes Alors pour quelques brins d’or les êtres sauvagement se dévorent Alors pour quelques brins d’or on glisse de la vie à la mort C’est la loi de la jungle et le plus fort l’emporte L’argent est la clé qui ouvre toutes les portes Pourquoi nous incliner devant ces tas de feuilles mortes L’argent est la clé qui ouvre toutes les portes Le jour où tu crois que c’est enfin ton tour La dèche derrière et devant la grande tour Sur la poignée ta main n’est plus assez forte Car l’argent est la clé qui ouvre toutes les portes Comment faire pour quitter l’esclavage? Cette course souffrante où les relais sont des mirages Comment renverser cette grandiose dictatrice? Qui plonge nos idéaux dans l’enfer des vices Je ne vois qu’un moyen prenez-la dans vos mains Lancez-la, donnez-la, faites en un feu de joie Planquez-la dans des coffres, ou en vue sur des tables Au fond des tiroirs ou dans des livres comptables L’unique façon pour nous de célébrer sa défaite De faire que son empire s’en aille à la perte L’unique façon pour nous de célébrer sa défaite C’est de la mettre partout sauf dans nos têtes
10.
Pour qu’un jour mes enfants voient tes splendeurs Je te cherche à tout prix un donneur Mais je sais Atlas s’impatiente Moi qui voulais te garder vivante Terre, terre éternelle je frémis quand je pense à toi Et je pleure parfois Pour tout ce que tu m’as offert d’abondance et d’éphémère J’ai mis un pied devant et tu m’as ouvert les chemins Les goûts et les parfums Tu m’as appris dans le silence les lois de tes plus vieilles sciences Terre, terre éternelle merci encore pour la montagne L’étoile et l’arc en ciel La forêt, la plaine, la mer, le vent, le glacier, le désert Mes yeux ont caressé et tout mon être a ressenti Ce fleuve d’énergie Disponible à celui qui veille et qui croit encore au soleil Terre, terre éternelle on dit que tes jours sont comptés Et que le sablier laissera filer ses grains de toi Jusqu’à ce que tu ne soies plus là Les singes ont bien changés Toumaï et Lucy sont bien loin Ne reste que des humains Indifférents à tes trésors et pourtant maître de ton sort Pour qu’un jour mes enfants voient tes splendeurs Je te cherche à tout prix un donneur Mais je sais Atlas s’impatiente Moi qui voulais te garder vivante Terre, terre éternelle c’est pour toi que je suis resté Pour tes tableaux de ciel Pour les animaux et les plantes Je voulais te garder vivante
11.
Les horloges 04:13
Tout petit je voulais toujours Ce qu’il y avait dans l’autre cour Mon cœur était déjà pris dans l’engrenage L’appétit de l’inaccessible Placé au centre de ma cible J’allais courir en vain vers ces mirages Je voulais toujours plus d’amour D’attention, je voulais toujours Être au milieu de l’éclairage Je voulais le vélo rapide comme l’éclair Et puis le retour de mon père Le dessin d’un sourire sur mon visage Je sais que les horloges Toujours précises et efficaces Balaient les angoisses Que la vie nous forge Malgré la frayeur du présent Inévitablement le temps Rend feu de peine et de joie moins ardent Après les camions et les balles Les filles m’amenèrent à un bal Où je dû faire preuve de courage Malhabile dans le jeu des charmes Je fis couler bien des larmes Ah! Comme j’aurais voulu être plus sage Je sais que les horloges… Au fil de ces journées humaines On m’apprend à briser les chaînes Et à laisser hier dans le sillage J’entrevois de par mes yeux de solitaire La fin de mes années de guerre Enfin le droit de sortir de la cage Je sais que les horloges… Mystérieusement le temps Rend fou de joie et plus vivant
12.
Je cours après le temps, qui va toujours plus vite Quoi? Qu'est-ce que tu dis j'entends pas bien, je gravite À toute allure, à l'assaut des mesures Et seule la pendule me rassure Comme un marathonien, je vais dans l'existence Sablier à la main, sans perdre la cadence Quand tout à coup mon podomètre crie Et sonnent les cloches de mon esprit Et si toute cette vie de coureur était une erreur Qui me redonnera les heures? Excuse-moi je partais, j'te rappellerai bientôt! On pourra s'évader devant un café chaud Et la vitesse à fond, me revoilà en selle Avec comme l'impression de rater l'essentiel Je repense au bouddha le ventre plein de vent Suis jaloux de mon chat couché sur le divan Et me monte à la gorge la question Si demain mon horloge s'arrête pour de bon Vais-je m'apercevoir que j'ai tourné en rond Que j'ai filé, filé sans devenir papillon Sans voler vers le ciel, sans montrer mes couleurs Et si toute cette vie de coureur était une erreur Qui me redonnera les heures?. Ah! Me voilà enfin, désolé du délai! Même que j'devrai partir plus tôt pour faire exprès J'aurais voulu rester plus longtemps avec toi Mais ce sont les aiguilles qui m'imposent leur loi C'est promis, c'est juré, je passerai aujourd'hui Sans minutes imposées, sans horaire précis On se dira les mots qu'on néglige souvent Sans arrière pensé on vivra au présent Faudrait compter en mois et non plus en secondes Et faudrait que les croches redeviennent des rondes Pour ne pas arriver à la fin du cadran Épuisé, malade, mourant Et puis s'apercevoir qu'on a tourné en rond Qu'on a filé, filé sans devenir papillon Sans voler vers le ciel, sans montrer ses couleurs Et si toute cette vie de coureur était une erreur Qui me redonnera les heures.

about

Réalisé et enregistré par Jérôme Boisvert, SAPIENS est un projet rock francophone entièrement composé autour du thème de l’homme dans la société moderne. L’humanité entre la terre et la machine. Des musiques dynamiques, des textes profonds, philosophiques et une équipe de musiciens déchaînés; voici l’univers de SAPIENS. Évoluant dans une ambiance sonore qui évoque l’industrialisation de la planète, les artisans de SAPIENS affûtent leurs sens et cherchent à savoir si l’homme moderne est véritablement sur le chemin de la sagesse sensée le définir. SAPIENS apporte au paysage musical québécois un son riche aux accents mystiques.

credits

released December 1, 2008

Musiciens: Paroles – musiques – voix – guitare acoustique et classique – percussions : Ian Fournier
Basse : Sébastien Blackburn
Guitare électrique : Frédérick Désautels
Ambiance vocale : Marie-Ève Villemure
Batterie : Christophe Marais
Programmation – clavier : Jérôme Boisvert
Réalisation : Jérôme Boisvert au studio Momentum
Pochette : Jean-François Duguay et Ian Fournier
Production: IF Musiques
© Ian Fournier 2008 (SOCAN)

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Ian Fournier Sherbrooke, Québec

Auteur-compositeur-interprète singulier, guitariste inventif à la voix sensible et à la plume vive et profonde, Ian Fournier propose des chansons fine et vibrantes où le désir de dire prédomine. Introspection, poésie, teintes d’humours et d’espoirs, l’artiste nous amène dans un univers intime où les réflexions côtoient les rires. ... more

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