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Légendes du Val
00:38
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2. |
Henry Lawrence
05:18
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Voici l’histoire d’un jeune garçon arrivé tout droit du Vermont
Sa mère élevait ses bambins, son père construisait des moulins
Déjà à l’âge de 16 ans, responsable et travaillant
Henry était souvent homme de maison
Avide de découvertes et rempli de débrouillardise
Il parcourait les forêts vertes dans le soleil ou dans la brise
Et plusieurs fois à pied jusqu’au Vermont il se rendit
Pour y acheter des outils utiles à la maison
Henry dans tes aventures aurais-tu vu dans le futur
Que dans un coin d'nature sauvage
Tu installerais tranquille
Le village de Lawrenceville
Vers Warden en expédition Henry se perdit pour de bon
Dormir dans un arbre en priant ce n’est pas ce qu’il y a de plus
Au réveil retrouvant son chemin il tomba sur un lieu spécial
Un endroit vraiment idéal pour l’installation d’un moulin
Henry dans tes aventures aurais-tu vu dans le futur…
Maintenant marié à Polly Day, il cherche un coin pour s’installer
Le hasard voulut qu’il retrouve où il s’était perdu
Et sur le bord de la rivière noire commença une nouvelle
Henry dans tes aventures aurais-tu vu dans le futur…
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3. |
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Au début c’était des Abénakis
Qui voyageaient dans ce coin de pays
Nomades sur la trace des troupeaux
Leur savoir et leurs maisons sur le dos
Un peu plus tard une poignée d’Anglais
Arrivés tout droit de Nouvelle-Angleterre
Ont commencé à défricher la terre
En pensant enfin y trouver la paix
En plein cœur de ces vallons harmonieux
On sent l’âme et le courage de tous ceux
Qui ont choisi de planter leurs racines
Au milieu du village dans les collines
Puis vint la seconde guerre d’indépendance
Et tous ceux qui ne prêtèrent pas serment
Furent contraints de quitter leurs dépendances
Laissant derrière eux les maisons, les champs
12 ans plus tard, les colons revenaient
Pour démarrer la course des moulins
Le vent de guerre souffla sur les chemins
Plusieurs réfugiés écossais
En plein cœur de ces vallons harmonieux…
Après ce sont des Canadiens français
Armés de leur courage qui s'installaient
L’entraide de ces périodes d’extrême misère
Fit naître une communauté solidaire
En plein cœur de ces vallons harmonieux…
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4. |
Le chasseur d'étoiles
03:47
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Certains jours je crois apercevoir par ici
En observant la rivière Saint-François
Un canot d’écorce avec une pagaie de bois
Et le camp temporaire des Abénakis
C’était il y a quelques lunes sur le grand territoire
Un enfant qui semblait doté de pouvoirs
Les yeux vers le ciel il parlait couramment aux astres
Et ses visions prévenaient des désastres
Il avait nom Esprit qui danse, c’était un garçon courageux
On pouvait voir l’intelligence lui briller dans les yeux
Ses frères se préparaient à devenir chasseurs de bêtes à poil
Lui disait, moi j’serai un chasseur d’étoiles
Comme les autres algonquiens, sa tribu voyageait
Sur la trace des orignaux
Avant chaque départ les anciens le consultaient
Pour suivre le chemin vers les troupeaux
Il avait nom Esprit qui danse…
Il parlait souvent de l’endroit où la rivière fait le serpent
Il disait que c’était là qu’il parlait au vent
Qu’il chantait pour le soleil, pour la pluie et que durant la nuit
Porté par d’invisibles voiles, il partait chasser les étoiles
Il portait fièrement son collier fabriqué de morceaux d’étoiles, ramassés le jour, qui brillait de mille reflets sous la lumière de la lune
En vieillissant Esprit-qui-danse devint guérisseur
Au service de ses frères et sœurs
En marchant dans les bois, il parlait encore souvent
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5. |
Miller et les machines
03:40
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Miller était un employé très compétent du Moulin à laine d’Ulverton
Il montait tous les équipements, les machines qui pesaient des tonnes
Ingénieux technicien il savait se servir de ses mains, Miller
Il travaillait pour le Moulin Blanchette depuis 5 ans et quelques miettes
Quand une nuit un curieux étranger vint lui proposer un marché
Sa famille dans le besoin il savait compter sur ses mains, Miller
Et quand l’étranger repartit…
Les lourdes pièces volèrent devant ses yeux
Les machines se réassemblèrent
Et le moulin jusqu’alors paresseux
Se mit à rouler à la vitesse de l’éclair
Le lendemain ses patrons subjugués offrirent à Miller une solide augmentation
La fabrique connut ses meilleures années, les dollars rentraient par millions
La fortune lui souriait enfin, il s’en frottait les mains, Miller
Trois ans plus tard vint frapper à sa porte un vieux mendiant vêtu de loques
Miller fit chasser l’inconnu, emmenez ça hors de ma vue
Alors un grondement soudain lui fit trembler les 2 mains, Miller
Et du moulin on entendit
Un puissant vacarme et on vit
Les lourdes pièces voler dans les airs
Avant de s’écraser par terre
Le lendemain ses patrons subjugués donnèrent à Miller son congé
Le moulin à moitié dévasté on fut obligé de fermer
À qui as-tu serré la main l’autre nuit près du tracteur, Miller?
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6. |
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Y’avait l’magasin général, l’église et puis l’hôtel central
Les fermes et les écuries
Dans cet ancien Canton d’Ely où poussaient les oignons et l’ail
Les gens gagnaient durement leur vie
Ne dérangez pas l’inventeur…
La place s’appelait maintenant Valcourt, y’avait plus de maisons autour
Et d’enfants dans les foyers
Puis marqué sur un bâtiment en lettre rouge sur fond blanc
On lisait Garage Bombardier
Ne dérangez pas l’inventeur qui travaille sans compter les heures
Sur un nouveau prototype qui ira plus loin et plus vite
Quand il rêve du nouveau bolide qui sera plus beau et plus rapide
Dans son garage, au travers des moteurs, ne dérangez pas l’inventeur
Ne dérangez pas l’inventeur
Y’avait les hivers immobiles, les gens prisonniers des collines
Et les chevaux épuisés
Il fallait déjouer ce piège et ces tempêtes qui assiègent
Tous ces villages isolés
Ne dérangez pas l’inventeur…
Y’avait maintenant la grande usine d’où on sortait 200 machines et plus
En une seule année
L’audace mêlée d’acharnement fit place sur 5 continents
Aux inventions de Bombardier
Ne dérangez pas l’inventeur…
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7. |
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À l’époque où se situe l’histoire, on fabriquait de la poudre noire
Pour la chasse et pour le combat
Cette poussière valait de l’or et l’argent roulait à Windsor
Loin du vacarme des guérillas
C’était la guerre de Sécession et l’usine fonctionnait à fond
56 bâtiments sur le terrain
60 employés au moins qui fabriquaient les munitions
Sous la menace de l’explosion
Ça s’est passé à la Poudrière de Windsor
À l’époque où se situe l'histoire, les accidents étaient possibles
Les travailleurs en devenaient la cible
C’était un métier dangereux, mais fallait gagner sa pitance
Alors plusieurs d’entre eux tentaient leur chance
Ça s’est passé à la Poudrière de Windsor
La Presse – 17 juillet 1901
À 1h30 minutes de l’après midi hier, une explosion épouvantable accompagnée de tremblements de terre est venue secouer la population de la jolie petite ville de Windsor Mills et mettre la terreur dans les âmes. À 1h30, on ne sait pourquoi, la bâtisse où était Aubin et qui contenait à peu près 75 livres de poudre fit explosion. Aubin était pourtant un employé fiable de 11 ans de services. Le malheureux fut projeté à 150 pieds dans les airs et fût recueilli dans un champ voisin. Depuis 40 ans, c’est la 5e fois qu’une explosion à lieu.
À l’époque où se situe l’histoire, on fabriquait de la poudre noire
Pour la chasse et pour le combat
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8. |
La mort du Duc
02:40
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Grand malheur a celui à qui comme le duc de Richmond
L’orgueil fit perdre la raison
Embarqué à Québec vers Niagara sur la rivière Saint-François
Naviguant sans compter les heures, le duc allait rendre visite à sa sœur
Qui avait épousé le lieutenant-gouverneur du Haut-Canada
Un dénommé Maitland
Grand malheur a celui à qui comme le duc de Richmond
L’orgueil fit perdre la raison
C’est au cours d’un arrêt qui allait se transformer pour lui en cauchemard
Qu’il voulut flatter un renard captif qui le mordit vif
À la main gauche, on l’informa alors qu’un médecin ayant gradué d’un collège médical aux États-Unis était installé à juste un mile mais le duc répondit qu’il y avait un médecin très compétent de l’armée britannique à Sorel et qu’il ne souhaitait pas être soigné par un toubib Yankee
Grand malheur à celui à qui comme le duc de Richmond
L’orgueil fit perdre la raison
Il rendit donc visite à sa sœur mais en revenant par le canal Rideau qui était partiellement construit à cette époque :
Ce fût un pénible voyage, l’Angleterre il ne reverrait point
Car faute d’avoir vu un médecin à temps, le duc succomba à la rage
Il fut pris d’horribles fièvres et d’un atroce délire dans lequel on pouvait encore entendre par bribes : Il y a un médecin très compétent de l’armée britannique à Sorel. Je ne souhaite pas être soigné par un Yankee
Grand malheur à celui à qui comme le duc de Richmond
L’orgueil fit perdre la raison
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9. |
Au pied des monts Stoke
03:44
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Aux pieds des monts Stoke vivait un troubadour
Qui avait parcouru les cours de centaines de royaumes
Son chant et sa musique à l’étranger reconnu
Il revint les pieds nus, la tête pleine de récits poétiques
C’est tout près de ces monts qu’il trouva la forêt
Ses odeurs et ses secrets, ses toits de feuilles
Ces fruits qu’on cueille qui apaisent les plaies
Et apportent la paix au musicien
Au pied des monts Stokes habitait un géant
Qui avait ravi des milliers de gens avec sa chanson folk
Sa plume délicate et sa voix de velours
Ses doigts joueurs de tours sur une guitare aux mains d’un acrobate
C’est tout près de ces monts qu’il retrouva la pluie
Celle qui lave, celle qui luit
Qui rythme les rêves égarés attendrit les pensées
Et apporte l’été au musicien
Au pied des monts Stokes habitait un seigneur
Qui éclairait les cœurs semait des roses
Aux jardins intérieurs
C’est tout près de ces monts qu’il trouva le soleil
Et ses rayons chauds qui réveillent
Trouva la femme et les enfants qui font du quotidien
L’univers vivant du musicien
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10. |
Le magicien de Melbourne
04:05
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Dans le joli Canton-de-Melbourne vivait un grand magicien
Sa baguette un pinceau qui tourne de tous bords entre ses mains
C’était un peintre fabuleux reconnu dans nombre de pays
Qui a passé toute sa vie entre le rouge, le jaune, le bleu
Très jeune la passion s’empara de cet artiste audacieux
De longs voyages il entama pour remplir de beauté ses yeux
Berlin, New York, Munich, Paris, Anvers et Londres, il étudie
Les techniques des maîtres anciens pour peaufiner toiles et dessins
Que partout au pays on se souvienne
Du génie de Frederick Simpson Coburn
Le magicien illustrateur dessina pour plusieurs auteurs
Depuis le poète Drummond jusqu’aux œuvres d’Edgar Allan Poe
Puis la passion des paysages le prend, il transpose en image
Le labeur des chevaux dans le froid au cœur de l’hiver québécois
Que partout au pays on se souvienne
Du génie de Frederick Simpson Coburn
Dans le jolie Canton-de-Melbourne vivait un grand magicien
Sa baguette un pinceau qui tourne de tous bords entre ses mains
En explorateur accompli il se met à la photographie
Et complète ainsi l’horizon de ses splendides créations
Que partout au pays on se souvienne
Du génie de Frederick Simpson Coburn
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11. |
Les deux églises
04:38
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En 1857 dans le nord du Canton-de-Stukely
Un petit village était né
Rappelant sans doute le site de Sainte-Anne-de-Beaupré
Fut nommé Sainte-Anne-de-la-Rochelle
Sillonnant dans les collines des francophones défricheurs
Y avaient bâti leurs demeures
Parmi d’invisibles ruines laissées par les chasseurs-cueilleurs
Par la Couronne, chassés ailleurs
1884 cette charmante petite paroisse
Comptait déjà près de 1000 âmes
Des hommes et des femmes qui trimaient dur trimaient tard
Quand arriva le curé Lessard
Était-ce son excès de zèle pour la construction de l’église
Qui tua le curé Lessard
Nouveau curé, nouvelle vision, y’a trop de monde dans la maison
Il faut bâtir une autre église
Avec dévouement et entrain un bon nombre de paroissiens
Participèrent à cette grande entreprise
Était-ce son excès de zèle pour la construction de l’église
Qui tua le curé Lessard
Où la malédiction cruelle de la légende des 2 églises
Nul ne le sut, nul ne le sait encore
Quand le bâtiment fut terminé on pouvait voir au loin dressé
Deux églises dans la nuit entre brume et lune qui luit
Le curé pris d’étrange fièvre, tremblant et blanc comme un cierge
Mourut dans d’étranges angoisses en abandonnant sa paroisse
Était-ce son excès de zèle pour la construction de l’église…
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Ian Fournier Sherbrooke, Québec
Auteur-compositeur-interprète singulier, guitariste inventif à la voix sensible et à la plume vive et profonde, Ian Fournier propose des chansons fine et vibrantes où le désir de dire prédomine. Introspection, poésie, teintes d’humours et d’espoirs, l’artiste nous amène dans un univers intime où les réflexions côtoient les rires. ... more
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