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1. |
La vie sera meilleure
03:10
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Redis-moi encore qu’un soleil d’or
Chauffera nos deux cœurs
Et que la vie sera meilleure
J’ai besoin des mots qui tiennent au chaud
Besoin d’apaiser quelques peurs
De m’égarer pour quelques heures
Reprend moi encore entre tes bras
Le temps d’un bruit, l’instant d’un souffle
Que je m’enfuie, que je me camoufle
J’ai besoin de toi entre mes pôles
Pour affronter ces jeux de rôles
Où je ne peux jamais être moi
Refais-moi encore ce jeu des corps
Qui exalte mes sens
Dans l’arène ce soir, je suis sans défense
J’ai besoin de ton amour fraternel
Besoin de guérir mes deux ailes
Avant de repartir vers le monde du dehors
Redis-moi encore qu’un soleil d’or
Chauffera nos deux cœurs
Et que la vie sera meilleure
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2. |
Amour en étincelles
03:11
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Il y a eu la tornade, les milles mascarades
Et pourtant on est toujours là
Il y a eu les silences, les nuits d’indifférence
Et puis les matins dans tes bras
Amour en étincelles, t’a mis le feu aux foudres
Et le brasier refuse de se dissoudre
Elle brûle encore notre chandelle
Il y a eu les repaires, l’épopée des chasses aux vipères
Et pourtant on est toujours là
Les autres avec leurs fusils ont souvent tirés dans nos vies
Mais sans faire trop de dégâts
Amour en étincelles…
Y’a eu ben la vie rude, sans vacances dans le sud
Et pourtant on est toujours là
Toujours prêt à refaire ensemble une nouvelle guerre
Ensemble un nouveau combat
Amour en étincelles…
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3. |
Capteur de rêves
03:39
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Ô dis-moi capteur de rêve quand les songes obscurs
Du fond de nos âmes s’élèvent en un vent de froidure
Comment faire taire ces légendes, ces noires prophéties
Tumultueuses sarabandes, ignobles, sans merci
Et les cauchemars papillons dans les filets de chair
Dis-moi s’il y a quelques lumières à l’horizon
Jusqu’à quelle nuit, le corps battu, filerai les soucis
Trouée la voile, perdue l’étoile, échouée sur la grève
Jusqu’à quelle nuit, le corps battu, filerai les soucis
Invente-moi une trêve
Ô dis-moi capteur de rêve quand les songes obscurs
Tracent su nos peaux la blessure d’un violent coup de glaive
Comment avancer dans la peur, dans la traversée des noirceurs
Armé du seul feu de l’étincelle de nos yeux
Sur le chemin des somnambules, des drapeaux noirs qui se bousculent
Dis-moi qu’un guide est là pour nous ouvrir la voie
Jusqu’à quelle nuit, le corps battu, filerai les soucis…
Pluie de pensées tourbillonneuses dans les abîmes creuses
Torrent de tourments qui se lève, Ô capteur de rêve
Je donne tout ce dont je dispose, un cœur je sais c’est peu de choses
Mais je promets qu’il est sincère et qu’il fera l’affaire
Je donne tout ce dont je dispose, je sais c’est peu de choses
Invente-moi une trêve
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4. |
Quand la nuit noire
03:43
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Bercer les souvenirs d’hier
Toutes ces images et ces voix
Ces bribes d’autrefois
Caresser les tourments du passé
Les mettre bien à l’aise au creux
De nos secrets les plus vieux
Quand la nuit noire s’élève au hasard des pensées
Reste la lumière au fond des paupières
Pour me faire avancer
Enlacer les rêves d’enfance
Les visions, les désirs fugaces
Étouffés aux années qui passent
Chavirer dans les cauchemars anciens
Encore la tête entre les mains
Égaré dans de vieilles impasses
Quand la nuit noire s’élève au hasard des pensées
Reste la lumière au fond des paupières
Pour me faire avancer
Adorer les images figées
Des bonheurs d’un petit garçon
Caché dans une autre saison
Fracasser le miroir du temps
Refuser de voir en avant
Bien agrippé aux illusions
Quand la nuit noire s’élève au hasard des pensées
Reste la lumière au fond des paupières
Pour me faire avancer
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5. |
Je la suis
03:12
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Quand elle me fait poser les pas
Sur des chemins nouveaux pour moi je la suis
Dans ses rencontres inattendues
Ces pièges, ces collets tendus, inédits, je la suis
Quand elle s’amuse à trafiquer
Les plans que j’avais ébauchés, je la suis
Pis quand elle s’incarne en parole
Quand ses mots perdent la boussole, je la suis, je la suis
La vie coule dans mes veines dans tous les décors sur toutes les scènes
Quand j’embarque dans son manège elle me bouscule et me protège
La vie qui me rend forte et vive qui m’invite sans cesse à la suivre
Même si je sais qu’au bout des jours elle s’enfuit, je la suis
Quand elle me garde la tête froide
Dans les dangers, les mascarades, je la suis
Et quand elle m’attendrit le cœur
Pour que j’aide un frère ou une sœur, je dis oui, je la suis
La vie coule dans mes veines…
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6. |
Ça sent le feu
03:19
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Ça sent le feu, ça sent le bois
Il y a peu de temps que tu n’es plus là
Je suis déjà passé par ici
Ça sent le bois et ton odeur aussi
J’avais un amour indéfinissable
Intense et flou comme une tempête de sable
Je la suivais dans l’itinéraire ancien
Tracé par des milliers de peuples d’humains
Et quand parfois il m’arrivait de la toucher
Nos corps de fête ne pouvaient plus se délier
Même si elle avait tout du cheval sauvage
Secrètement je la voulais dans ma cage
Ça sent le feu…
J’avais un amour cruellement redoutable
Qui ressemblait à une danse avec le diable
Et je sais que parfois dans ce circuit d’errances
Elle me regardait sans dévoiler sa présence
C’était magnifiquement insupportable
Et le jeu me rendait fou et vulnérable
Mais déjà il me fallait reprendre la route
Suivre sa trace pour l’attraper coûte que coûte
Ça sent le feu…
J’avais un amour flou et périssable
Qui d’un seul coup a déserté ma fable
Si depuis lors j’ai bel et bien perdu sa trace
Je continu à la chercher dans l’espace
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7. |
Comment fera-t-on naître
03:26
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Dans la civilisation où le mensonge est maître
Comment fera-t-on naître de nouveaux horizons?
Dans la ville de béton où le dollar est maître
Comment fera-t-on naître de meilleures relations?
Dans les tavernes sans fond où le poison est maître
Comment fera-t-on naître des hommes de raison?
Mystère, comment faire ici la lumière
Sur un monde obscurci qui se perd
Je ne veux plus des illusions
Dans la nuit des vagabonds où le poignard est maître
Comment fera-t-on naître un monde sans trahison?
Dans les amours d’occasion où le plaisir est maître
Comment fera-t-on naître la fin des agressions
Mystère…
Dans les dédales obsessifs où tous les fous sont les maîtres
Comment fera-t-on naître l’équilibre émotif
Dans les rangs des garnissons où le combat est maître
Comment fera-t-on naître l’esprit de compassion
Mystère…
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8. |
La Boca
02:12
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9. |
Longue est la rivière
03:47
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Un jour tu m’observe avec crainte, le lendemain, je suis ta lumière
Tu joues l’amour avec des feintes et ce pressant besoin de plaire
Difficile de déchiffrer le style de ton horoscope falsifié
Et je balance sur le fil de tes amours égratignés
Un jour je croque dans ta chair, le lendemain je ne te connais pas
J’aimer jouer avec tes nerfs quand tu passe de vie à trépas
Difficile de voir mon profil dans un périscope trafiqué
Et tu suis comme tu peux le fil de mes conversations brouillées
Moi je me dis légère : au diable les bois, les forêts, les déserts
Qui n’en finissent pas, mon âme aventurière
La tête la première, malgré le feu, le froid, je récite en prière
Qu’elle est longue la rivière qui serpente entre toi et moi
Un jour on se met en ménage, le lendemain tu reprends la porte
T’es mignon avec tes bagages sous la pluie dans les feuilles mortes
Mais quand je rampe en suppliant pour te ravoir à l’intérieur
Tu es le charmeur de serpents qui possède les clés de mon cœur
Moi je me dis légère…
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10. |
L'hiver au froid
04:44
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Avec mon estime de soie
Et ma confiance de verre
Je vais passer l’hiver au froid
Au froid
Je pèse mes mots si souvent
Que je finis par me taire
Me terre blottie dans le printemps
En solitaire
Les gens parlent si fort
Que je préfère être d’accord
Et au milieu de la fanfare
Je me faufile fragile et je repars
Avec ma toute petite voix
Ma route intime sans trottoir
J’en ferai encore des cents pas
Loin des regards
Je ferme les yeux si souvent
Pour dissimuler au dehors
La timidité qui me mord
Me glace le sang
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Ian Fournier Sherbrooke, Québec
Auteur-compositeur-interprète singulier, guitariste inventif à la voix sensible et à la plume vive et profonde, Ian Fournier propose des chansons fine et vibrantes où le désir de dire prédomine. Introspection, poésie, teintes d’humours et d’espoirs, l’artiste nous amène dans un univers intime où les réflexions côtoient les rires. ... more
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